Procope Medicals

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Les différences notables entre les femmes et les hommes en santé cardiovasculaire

Les maladies cardiaques sont la principale cause de décès chez les hommes et les femmes, mais elles peuvent se développer et se manifester de manière très différente selon le sexe. Explorons l’origine de ces différences, mais aussi l’évolution des stéréotypes dans la réalisation des études épidémiologiques et le traitement des chiffres.

Laissées pour compte de la recherche

Ce n’est qu’au milieu des années 1980 que l’on a commencé à s’intéresser à la manière dont les maladies cardiaques pouvaient affecter les femmes, à cette époque l’étude Framingham Heart Study, la première étude cardiovasculaire approfondie et à long terme menée aux États-Unis, a commencé à faire état de schémas de maladies cardiaques spécifiques au sexe, en se demandant si l’ampleur de cette pathologie chez les femmes n’avait pas été négligée, au regard du nombre insuffisant de femmes incluses dans la recherche jusqu’alors. Comme on pensait que les maladies cardiaques touchaient principalement les hommes, seuls les hommes étaient étudiés.

Il y a plus de 30 ans, le Congrès américain avait demandé aux Instituts nationaux de la santé d’inclure autant de femmes que d’hommes dans les essais cliniques. Mais si des progrès ont été accomplis, l’équité reste difficile à atteindre. Et c’est dangereux pour les femmes : « Depuis 2000, les femmes aux États-Unis ont signalé des effets indésirables de médicaments approuvés 52 % plus souvent que les hommes, et des effets graves ou mortels 36 % plus souvent », a déclaré le cabinet d’études McKinsey & Company dans un rapport publié en janvier 2024.

Une étude allemande a montré que, malgré un succès technique identique pour les hommes et les femmes lors d’une intervention cardiaque percutanée, le risque de décès ou d’accident cardiaque ajusté en fonction de l’âge était 20 % plus élevé chez les femmes que chez les hommes.

femmes hommes
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Les chiffres de l'inégalité

Les défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles cherchent à obtenir des soins de santé se manifestent de multiples façons, pour différentes maladies et dans différents secteurs de la société.

Lors de la Journée internationale d’Action pour la santé des femmes, l’association Agir pour le cœur des femmes a révélé des données préoccupantes de l’Observatoire national de la santé des femmes 2024, issues des dépistages du Bus du cœur des femmes.

  • 89 % des femmes ont au moins deux facteurs de risque cardiovasculaire (tabagisme, diabète, hypertension, sédentarité, alcool, antécédents familiaux, obésité, triglycérides élevés).
  • 46 % ont des facteurs de risque gynécologiques (contraception contre-indiquée, absence de suivi).
  • 67 % sont affectées par des facteurs psychosociaux (stress, dépression).

La Fédération française de cardiologie (FFC) appelle à une meilleure sensibilisation et prise en charge des spécificités féminines.

De nouvelles approches pour lutter contre les disparités en matière de soins

Les programmes mondiaux de santé publique sont de plus en plus souvent conçus dans une perspective tenant compte du sexe et du genre : Il s’agit d’étudier le rôle que jouent le sexe et le genre dans les résultats sanitaires, notamment la stigmatisation liée à la santé, les obstacles à l’accès aux services de santé et les vulnérabilités aux différents risques sanitaires. L’un des piliers de cette approche est la collecte, l’analyse et l’utilisation systématiques de données ventilées par sexe et l’inclusion du sexe et du genre dans le suivi et l’évaluation.

Un diagnostic plus précoce et une approche thérapeutique plus holistique et centrée sur le patient pourraient contribuer à améliorer également la gestion de la maladie et des symptômes, à prévenir une progression incontrôlée et les complications qui en découlent, et à réduire les traitements inutiles ou mal adaptés

PROCOPE Medicals conçoit un dispositif cardiaque innovant, basé sur une technologie pneumatique protégée par un brevet international. Le caractère disruptif du dispositif, au regard de l’existant, réside en premier lieu dans l’optimisation de la taille de la prothèse : 2 volumes (50 cc et 70cc) afin d’assurer la plus grande compatibilité morphologique (actuellement certains dispositifs ne sont compatibles qu’avec 65% des hommes et moins de 20% des femmes).